Futurisme, suite et fin.

I) Un culte de la modernité


Le terme de futurisme a été inculqué par F.T Marinetti.
Le 20 février 1909, avec le manifeste du futurisme, en 1er page du Figaro (p.17 catalogue expo*)

Se manifeste est un culte de « l’eternel vitesse omniprésente » c'est-à-dire qu’il s’agit d’un culte permanent. Tout ce qui est passé est dépassé.

1) Un courant en rupture.

Le futurisme entre en réaction avec le symbolise qui le précède, il était caractérisé par un univers dépouiller et un gout pour l’hermétisme (ce qui va résister)à (Hermès dieu messager) ce qui ne peu pas être compris sans un message, c’est un gout du retrait du monde sensible, il va du cotés de l’immatériel plutôt que du sentimentale.

Symbolistes : -Whistler : 1971 « nocturne bleu et argent »
-E. Carrière : français 1898 « médiation » (sans couleur et cherche à dévitaliser le portrait)
-Odilon Redon : 1890 pastel « les yeux clos »

Le symbolisme est également dans la poésie : Verlaine, Mallarmé, qui sont des grands représentants du symbolisme.
Mallarmé lui veut développer une langue quasi incompréhensible (manifeste du symbolisme écrit par Mauréat), veut développer un langage qui se défait du réel, veut un langage déconnecté du réel, il veut crée quelque chose d’immatériel.

Les symbolistes ont la sensation d’être dans un monde clos, hermétique contrairement au futuristes.


*(p.10, 11) Luigi Russolo : « dynamisme d’une automobile » peintre important du futurisme et est à l’origine d’un système sonore a partir du bruit : « l’art des bruits » publié en 1913.
Au début des années 50, apparu la musique concrète, par Pierre Henri (article p.59, 60*)

Les futuristes sont dans le culte et en même temps réclame la chute de cette société matérialiste. (Amour de la technique mais pas de l’esprit bourgeois) à Russollo : « Chant de la foule » (p.32*)

2) Futurisme foyer italien.

(p.54*) Balla « Une forme qui cri vive l’Italie » 1915

Le futurisme est à l’origine italien, parce que au début du XXème siècle, il y a une double frustration, l’Italie assume un retard industriel qui est associé à la monté des revendications à nationalisme européen, - et l’Italie est victime d’un grand déficit de notoriété artistique au XIXème siècle, très peu de création italienne.
Cette jeunesse va donc s’en remettre a faire des choses complètements futuriste.
Une volonté de se débarrasser du patrimoine qui considéré comme un fardeau lourd a chargé.

Le futurisme est la représentation du mouvement, agitation, vitesse, contrairement au cubisme (figé… ), différence de couleurs.


3) Un appelle à la force.


Il y a des revendications très vive de la part des futuristes notamment un appel à l’agressivité permanente et un appel a la violence, à la guerre, à l’impérialisme.
Chez Marinetti, sa volonté de régné sur le monde, passe puisque tous les artistes rejoigne la doctrine futuriste.

« Nous voulons louer la guerre cette seul hygiène du monde »

Glorification de la cruauté, de l’injustice et du fort contre le faible. (Critique : P. Dagen)


4) Exposition parisienne : futurisme contre cubisme.


En 1912, il y a une expo qui est donné sur les futuristes Italien à la Galerie BERNHEIM-JEUNE.
Cette expo a été favorisé par Félix Fénéon (grand critique) (p.23*)
D’un coté le cubisme qui est une promotion de ce qui est statique et harmonieux, au contraire les futuristes se distingue dans le mouvement, la vitesse, la violence.
Alors que le cubisme est statique, le futurisme est dynamique.

Une des sources d’influence du futurisme est la Chronophotographie : succession de photos qui décompose un mouvement.
E. Muybridge (inventeur du processus de chronophotographie) se découpage du mouvement a été une source d’influence pour les futuristes (œuvre p.36* et p.38 se rapprochant de la chronophoto.)



Caractéristiques : a) une réduction du motif a des formes géométriques seyantes et agressives.
b) une valorisation du chahut et de l’agitation.
c) simultanéité et dynamisme des visions (liée à la philosophie de H. Bergson)> (pense le monde en temps que continu alité permanente et pas figée).
d) une grande place accordé pour le tourbillonnement (vrille), la chute et l’irruption.
e) un chromatisme violent.


5) Les moteurs idéologiques du futurisme.


Nietzsche à développé une pensée présente en Europe au début du XXème siècle qui consiste en une nouvelle perception de la morale et un encouragement à la naissance d’un monde nouveau et d’un homme nouveau, celui qui assume sa volonté de puissance - c’est un homme qui est en permanence dans la jouissance et dans l’action.





Comprendre se qui s’est passé, devenir, être sage (ne pas faire les mêmes erreurs du passé.) Histoire








Seconde considération intempestif (ce qui va a contre temps) cela veut dire que, il faut aller contre cette idée du passé (vers l’avenir) et que ca va a contre sens de son temps, donc proche des futuristes.

Il y a chez Nietzsche une tendance désastreuse, une recherche excessive d’érudition, le récit historique est un frein pour ceux qui désir faire l’histoire et en devenir acteur.
Fascination de Nietzsche pour Napoléon et pour modèle le Faust de Gheut.

Le programme futuriste est d’inspiration Nietzschéenne, il veut se libérer d’une trop lourde conscience du passé pour vraiment faire l’histoire, mais il y a aussi une exaltation des forces de la vie, exaltation dionysiaque (dieu du vin et de l’ivresse).



H. Bergson : « le rire » qui opère une différence entre le temps comptable et la durée intime.
Apparaît l’idée que l’art a un pouvoir de suggestion sur les mœurs et que l’art constitue ainsi un principe vital.

Valentin de St Point : écrit en 1913 manifeste futuriste de la luxure.

Guillaume Apollinaire : pièce de théâtre 1917 « la manuelles de Tirésias ».
Qui conclu par le surréalisme ou le sperme coule a flot et permet a la terre de se repeuplé.


Conclusion :

Il y a des prolongements importants des futurismes notamment dans la danse et dans le théâtre, dans l’art culinaire, le sport, le futurisme cherche à recouvrir tout les domaines de la vie pour avoir une emprise totalitaire.

1914 : autre domaine du futurisme l’architecture
Antonio Sant’elia : architecte : 1888-1916 (p.52*)

Utilisation de matériaux moderne, qui doivent être souple, léger, élastique.