1 Pour fiches de révision 2 cours condensé 3 les manufactures 4 quelques œuvres étudiés Mots clés
Aubusson : Ville de la Creuse où l'on pratique la tapisserie de basse lisse depuis le XVIème siècle. (Je n’ai pas retrouvé l’armoirie si vous savez à quoi elle ressemble prévenez moi svp.)
Base lisse : Métier dont le plan de chaîne est horizontal. Les lisses sont disposées sous la chaîne et commandées par des pédales, le modèle sortant avait l’image inverse du modèle étudiée.
Battages ou hachures : Passage de tons dans le sens de la trame. Ils prennent la forme de dents de scie pénétrant l'une dans l'autre
Broderie : la tapisserie n’et aps une broderie mais la broderie peut intervenir dans une tapisserie. Le motif est rapporté à l’aiguille sur un textile.
Calque : Mise au point graphique et codification de la maquette ou du carton. Il est glissé sous la chaîne et maintenu par des épingles en basse lisse : il permet d'éviter les inversions de dessin.
Carton : Modèle à l'échelle d'exécution, d'après lequel le licier travaille. C'est soit une oeuvre originale concue directement par l'artiste, soit un dessin ou une photographie de l'oeuvre originale.Les couleurs sont généralement peintes sur le carton. Dans le cas d'un carton numéroté, le lissier se réfère aux numéros indiqués pour déterminer ses teintes. Ref : cartonnier : peintre chargé de mettre à l’échelle le modèle sur le carton.
Croisage ou liure : Procédé permettant d'éviter les relais.
(filsde)Chaîne : Support du tissage. C'est un ensemble de fils tendus parallèlement sur le métier. La tapisserie terminée elle n'est plus visible. Anciennement en lin, chanvre ou laine, elle est aujourd'hui souvent en coton.
Crapautage : procédé consistant à faire passer régulièrement le fil de trame sur, puis sous, plus fils de chaîne de manière à ce que chaque saut de fil de trame couvre un nombre fixe de fils de chaîne, de manière à donner du relief à certaines partie ou à utiliser des fils de métal trop gros por être passés entre chaque fils de chaîne. Il peut se faire obliques( aller et retour de trame à travers la chaîne selon la courbe)
Demi-duite ou passée : Un passage de fil de trame.
Les doublures : on double les tapisseries au revers pour les protéger de l’humidité et les soutenir. Elles doivent être faites dans une toile décatie (lavée plusieurs fois pour la débarrasser des apprêts éventuels ou des colles et la rendre moins réactive a l’humidité. La tapisserie est cousue a sa doublure par un système de couture verticales placées en décalage. Autrefois on doublait avec un carroyage aujourd’hui abandonné car il provoque la formation de poches à l’avers de la tapisserie.
Duite : Un aller et retour du fil de trame
Ensouples : Grosse bobine du métier à tisser, souvent dotée de rebords à ses extrémités, servant à enrouler le fil de chaîne en vue d’une étape suivante telle que l’encollage, la teinture ou le tissage.
Fuseaux, flutes, broches ou navettes : conduisent le fils à travers le fils de chaîne
Galon ou bande : Petite bande unie (3 à 5 cm environ) qui entoure le plus souvent les tapisseries. Elle reçoit les anneaux nécessaires à l'accrochage au mur. Les ateliers d'Aubusson se distinguaient, autrefois, par leur galon bleu. Ce sont les parties qui disparaissent le plus souvent, surtout les Galons Or, les marques sont souvent tissées dessus d’où problèmes d’identification t de traçabilité.
Haute lisse : Métier dont le plan de chaîne est vertical. L’image reproduite est indique au modèle du carton.
Mille fleurs : Tapisserie à fond bleu foncé, ou parfois rose foncé, qui présente d'harmonieuses figures placées sur un fond parsemé de plantes champêtres ou de branches fleuries parmi lesquelles peuvent évoluer de petits animaux. Des motifs importants peuvent se détacher sur ce fond. On parle alors de tapisserie à fond de mille fleurs. La plus représentative est "La dame à la Licorne" tenture en 6 pièces actuellement exposée au musée de Cluny à Paris.
Peignes : sert a tasser les fils
Rechaînage : A l'aide d'une aiguille, on introduit un fil, noué à son extrémité, à l'envers de l'ouvrage à plusieurs centimètres à l'intérieur de la partie existante. Le point de départ est fonction de l'état de l'ouvrage ; il peut varier de 4 ou 5cm à 20 centimètres. Ce fil suit le même chemin que le fil de chaîne existant puis est fixé sur le bord opposé de la partie à recréer. Décalé de la même distance que la chaîne originale il repart vers l'intérieur, suit le même chemin etc.. Le nombre de fil de rechaînage au centimètre doit impérativement être égal à celui de la chaîne de la tapisserie.
Relais : Fente produite dans le sens de la chaîne par le passage d'une couleur à une autre. Ils sont habituellement cousus à la main. Le lissier peut avoir recours au croisage pour éviter cette faiblesse du tissus.
Rentrayage : Raccord d'une bande tissée sur l'ouvrage
Tapisserie : Pièce d'étoffe ou d'ouvrage qui sert à parer une chambre à en cacher les murailles.Ouvrage exécuté à la main sur métier de haute ou basse lice dans lequel le décor se constitue en même temps que l'étoffe. Le dessin du carton est traduit par des fils de trame de diverses couleurs passés entre les fils (écrus) de la chaîne sur la largeur correspondante au motif à reproduire puis tassés pour dissimuler entièrement la chaîne.Les tapisseries les moin fragiles sont en laine, les plus fragiles sont celles utilisant la soie qui à base de colorants chimiques complexes se dégrade de ternissent et la soie a tendance a tombé en poussière..
Tissage : Entrecroisement des fils de chaîne et des fils de trame, par le passage d'un fil de trame entre les fils de chaîne.
Trame : Ensemble des fils de couleur qui passent entre les fils de chaîne et forment ainsi le tissu de la tapisserie.
La tapisserie au point sur canevas : le canevas est une grosse toile utilisée pour la tapisserie à l'aiguille. Tissu ordinaire réalisé à partir de gros fils de coton ou de lin dont sont faits les bagages, les tentes, les espadrilles et autres articles du même type. En couture, la toile est utilisée pour renforcer les cols et les revers.
Metier de Vaucanson : Une autre invention majeure de Vaucanson est un métier à tisser les "façonnés", origine du métier qui porte le nom de... Jacquard ! En 1775,
verdures : Tapisserie ornée d'une grande abondance de feuillage
Manufacture à connaitre
- manufacture des Gobelins à Paris (marque : Un grand G avec une navette)
- Tapisseries d'Arras anciennement appelées « Arrazo »,
- Tapisseries d'Aubusson,
- tapisseries de Beauvais, et en Belgique
- la Manufacture royale de tapisserie De Wit, à Malines
- Chaudoir, à Bruxelles.
- Audenarde est mondialement connu pour les Verdures, tapisseries d'Audenarde.
A l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles et à l'Académie des Beaux-Arts et des Arts décoratifs de Tournai, il existe toujours un atelier de tapisserie où les étudiants-artistes peuvent profiter de métiers hautes-lices et basses-lices pour leur propre création.
Artistes
XXe : Jean Lurçat, Jean Picart le Doux, Adam, Loewer, Le Corbusier, Calder, Jacques Lagrange, Enrico Accatino, Marc Petit, Nicolas de Staël, Serge Poliakoff, Charles Lapicque, Lanskoy, Linder, Alberto Magnelli, Michel Seuphor, Zadkine, Élie Grekoff, Debré, Georges Chazaud. (aubusson)
La tapisserie
Avant XVIe les tapisseries sont rares
XVIe à Essor de la tapisserie flamande
XVIIe à Emergence et prolifération de la tapisserie Française
XVIIIe à Monopole de la tapisserie française
XIXe à peu de grands tissages, de nombreuses « copies » de pièces plus ancienne. (on les reconnaît à leur tissage relativement régulier et à leur couleur très souvent dans les marrons parce qu’elles ternies la lumière..
XXe à un certain renouveau à partir de l’entre deux guerres avec des artistes comme Jean Lurçat et Picard-ledoux mais tissage nettement moins nombreux qu’auparavant.
De nos jours, on continue à tisser mais en très petite quantité et essentiellement pour les administrations ou des lieux publics (ministères..)
Belgique Espagne France Lille
Malines Santa Barbara Arras Beauvais
Tournai Tournai Bellegarde-en-Marche
Bruxelles T ours Tapisserie de Maincy
Engheim Audenarde
Fontainebleau
Nancy (la Malgrange), Luneville, Atelier de la Malgrange Aubusson,Felletin etc.. j’en ai marre le reste est dans les dernières pages
Cours
Introduction.
Depuis l’antiquité, la tapisserie est un élément essentiel de l’ameublement et du décor. Nous savons que des milliers de pièces ont été tissées. Elles allaient souvent par dizaines relatant thème de la religion, mythologie, chasse, verdures..
Technique : On part d’une œuvre originale créée par un artiste qui est ensuite interprétée par des liciers, avec, souvent, l’intervention d’un peintre cartonnier qui met l’échelle voulue le modèle.
Avant XVIe les tapisseries sont rares (atelier de cours d’Europe)
XV et XVIe à Essor de la tapisserie flamande
Le XVe siècle voit l'apparition des millefleurs : le fond des tapisseries est chargé de motifs floraux. La Dame à la Licorne en est l'exemple le plus célèbre.
Au XVIe siècle, les tapisseries se tissent à Aubusson, Felletin, Bellegarde… Elles ont un rôle décoratif et s'inspirent de thèmes religieux et mythologiques représentant des verdures, des animaux et des personnages
XVIIe à Emergence et prolifération de la tapisserie Française
Au XVIIe siècle, la tapisserie connaît un bel essor et, en 1665, Colbert fait d'Aubusson une Manufacture Royale....Après la Révolution, les ateliers de la Marche perdent leur statut de Manufactures d'Etat. Le mobilier dont les tapisseries des gobelins sont brûlés lors des émeutes.
La tapisserie d'ameublement et le tapis mécanique se substituent à la tapisserie murale qui n'est plus appréciée.
XVIIIe à Monopole de la tapisserie française
Qualité très serré de la tapisserie qui devient alors casi picturale.
Déclin :la vie est de plus en plus sédentaire donc moins de besoin de décorer son énième logement. De plus les pièces deviennent de plus en plus petites.
XIXe à peu de grands tissages, de nombreuses « copies » de pièces plus ancienne. (on les reconnaît à leur tissage relativement régulier et à leur couleur très souvent dans les marrons parce qu’elles ternies la lumière..
Mode des tapisserie de siège..
Progrès technique considérable au niveau des peintures chimiques employé dans la conception des tapisseries. (physicien Chevreul)
XXe à un certain renouveau à partir de l’entre deux guerres avec des artistes comme Jean Lurçat et Picard-ledoux mais tissage nettement moins nombreux qu’auparavant.
De nos jours, on continue à tisser mais en très petite quantité et essentiellement pour les administrations ou des lieux publics (ministères..)
Matériaux utilisés :
laine de moutons anglais, d’où les implantations de fabriques de tapisseries surtout dans les villes drapières de Flandres et d’Artois qui étaient en lien avec l’Angleterre.
Soie : cultivée en France à partir du XVe siècle dans le Val de Loire( encore deux fabriques à tours) et dans la Vallée du Rhône
Fils d’argent et fils d’argent doré
Le coton : importé des Amériques surtout à partir du XVIIe siècle et utilisé dans les tapisseries de sièges.
Marques de tisserands
Edit de Charles Quint en 1544
3 marques imposées : marque de la ville, marque de l’atelier/manufacture et la marque du licier.
Pour le moment pas d’exemples
Les bordures (galons)
Début de la tapisserie : sans bordures, époque médiévale
La distanciation à l’époque de la renaissance
Les bordures baroques en Flandres et en France
Vers une imitations des cadres dorés puis vrai cadres dorés remplaçant les bordures.
Anciennes manufactures et ateliers
Belgique
Malines Au XVI on comptait plus de 150 Ateliers Bruges La ville de Bruges comptait 55 lissiers au XIV et 105 au XV
Bruxelles Durant la Renaissance les tapisseries Bruxelloises vont se répandrent partout en Europe on comptait à l'époque quelques 15000 personnes travaillant dans ce domaine. Bruxelles était la capitale de production incontestée de la tapisserie. Anvers Une plaque tournante du commerce international et de l'exportation.
Engheim Ville située entre Bruxelles et Tournai elle fut un lieu de production de tapisserie au début duXVème. La spécialité de la manufacture était la reproduction de l'héraldique. L'âge d'or d'Engheim fut atteint dans la seconde moitié du XVIème. Le point culminant se retrouve dans la série de tentures " Verdures au jeux d'enfants ". (Nicolas van der Leene) Le dernier atelier de la ville ferma en 1685. La production florissante disparut. La spécialité qui sera tissée jusqu'au XVI sera aussi les verdures aux feuilles de choux à feuille dentelées que l'on nomme aristoloches
Audenarde. C'est durant le XVème siècle qu'audenarde devint un centre de production de tapisseries important. Cette industrie employait jusqu'à 12000 personnes. Une des plus fameuses productions fut " Les travaux d'Hercule ", mais c'est aux Verdures qu'audenarde doit sa popularité. En 1668 Audenarde fut rattaché à la France.
Tournai Grâce à sa situation géopolitique la ville de Tournai va devenir partie intégrante de duché de bourgogne pour devenir une référence dans le commerce de l'industrie tapissière. L'apogée de cette manufacture fut atteinte au milieu du XVIème. Tournai produira des tapisseries jusqu'à la fin du XVIIIème Arras Début XIV il y eut une grande production au fameux fils d'arras c'est dans cette ville que se développe une production intensive de tentures d'une grande qualité allant désigné les tapisseries sous le terme " d'arazzi " en Italie. Charles V dit " le sage " encouragera la production par ses fastueuses commandes des ducs d'Anjou, de Berry, de Bourgogne. La qualités des oeuvres donnera la première place à la manufacture et ce jusqu'en 1477 (Mort de charles le téméraire), l'insecurité et le passage de la région à Louis XI firent que les lissiers fuirent la ville Leur tissage se faisait essentiellement en haute lisse. Production: La chevauché galante(1450 château de saumur) Bal des sauvages
Espagne
La manufacture de Santa Barbara
France
Fontainebleau Léonard THIRY, flammand a travaillé à Fontainebleau entre 1536 et 1540
Tours
Tournai Grâce à sa situation géopolitique, la ville de Tournai va devenir partie intégrante du duché de Bourgogne pour devenir une référence dans le commerce de l'industrie tapissière. L'apogée de cette manufacture fut atteinte au milieu du XVIème. Tournai produira des tapisseries jusqu'à la fin du XVIIIème.
Arras Au début du XIVème il y eut une grande production au fameux fils d'Arras. C'est dans cette ville que se développe une production intensive de tentures d'une grande qualité désignées en Italie sous le terme "d'arazzi". Charles V dit "le sage" encouragea la production par ses fastueuses commandes ainsi que les ducs d'Anjou, de Berry, de Bourgogne.
La qualité des oeuvres donnera la première place à la manufacture et ce jusqu'en 1477 (Mort de Charles le téméraire). L'insécurité et le passage de la région à Louis XI firent fuir les lissiers de la ville. Leur tissage se faisait essentiellement en haute lisse.
Production:
La chevauchée galante (1450 château de Saumur).
Bal des sauvages.
Lille
Beauvais La manufacture royale de Beauvais fut fondée par Colbert de Villacerf en 1664 sous l'impulsion de Colbert. Son intendant était Louis Huinart, marchand de grande renommée, possedant également des métiers et 400 ouvriers dans les Flandres sous la direction de philippe Behagle de 1684 à1704. Sa situation géographique unique présenta de nombreux avantages. Elle se trouvait à proximité des routes commerciales des Flandres. La ville detient certaines tentures ainsi que le musée départemental de l'oise. La production de Beauvais était moins solennelle mais avait des qualités décoratives. Après la seconde guerre mondiale la manufacture fut transférée dans les locaux de la manufacture nationale des Gobelins.Par exemple: L'histoire fabuleuse des Gaules (XV et XVI) armoirie : un G et une navette
Bellegarde-en-Marche(Creuse) Elle connut la prospérité au XVIème et son étoile pâlit vers 1636. On sait peu de chose sur les tapisseries de Bellegarde sinon qu'elles furent inférieuree à celles d'aubusson. On croit que Bellegarde partagea avec Aubusson la lisière bleue et qu'elle connut aussi les plombs de garantie.
Tapisserie de Maincy: Elle fut créée par l'intendant Foucquet et dirigée par le Brun dans la ville de Maincy(Seine et Marne) Château de Cadillac en Gironde Atelier éphémère crée en 1630 par Jean Louis Nogaret de la Valette. Production: la bataille de Jarnac retraçant l'histoire du duc d'anjou (futur Henri III), executée en 1632-1637 Paris(Gobelins) La manufacture royale créé en 1662 par Colbert. Il engagea le peintre cartonnier Le Brun qui devint directeur désigné par le roi louis XIV. Colbert et Le Brun obtinrent du roi en 1667 l'édit ordonnant l'institution de la Manufacture Royale des Meubles de la Couronne. A l'èpoque il y avait: 4 ateliers de tapisseries dont 3 de haute lice dirigés respectivement par
Le premier: Jean Jans venu des flandres
Le deuxième: Jean Lefèvre venant de l'atelier des flandres
Le troisième: henri Laurent
1 atelier de basse lice dirigé par Jean de la croix 1 atelier de teinture 1 atelier de retraiture Ces ateliers réunissaient 250 artisans.
Nancy(la Malgrange)
La manufacture de Nancy fut créée en 1698 et disparut en 1719. Elle fut dirigée par un tapissier nommé Frantz. Une des plus belles productions fut la tenture de l'Histoire de Moïse en neuf pièces aujourd'hui conservée à Vienne.
La guerre de cent ans fut fatale à la production et fit fondre l'activités économique de la ville. En 1699 une manufacture refit son apparition pour répondre aux souhaits du palais ducal en matière de tapisseries. L'intendant Charles Mité, responsable de la manufacture, commenca à concentrer son énergie sur la rentraiture des pièces anciennes et la production de chambre de tapisserie. Aider du peintre Durup la production va s'accélerer pour atteindre un fort développement à la mort de ce dernier. Il fut remplacé par le peintre Jean Baptiste Martin, élève de Van der Meulen, qui arriva à Nancy entre le 19 janvier et le 19 février 1710. On le nomma aussi Martin-des-Batailles car il était spécialiste des scènes de batailles. Sa présence donnera un nouvel essor à la manufacture. L'embauche de nouveaux liciers se fit à partir du second trimestre 1711 venant pour la plupart des Gobelins. Mais le duc de Lorraine cessa de passer des commandes à Charles Mité ce qui entraina progressivement la fin de la manufacture de Nancy.
La production des ateliers de Nancy:
Les Victoires de Charles V
La défaite de l'armée turque de secours à Hanz le 22 juillet 1864
La prise de Bude en 1686
L'entrée triomphale de Charles V a Bude en 1686
Le passage du Danube à l'île St André le 10 Juillet 1684
La prise de Vacz le 27 juin 1684
La Bataille de Mohàcs le 13 Août 1687
La réduction de la Transylvanie
Les mois grotesques
Luneville La manufacture reprit la suite des commandes du Duc de Lorraine à sa création en 1718 jusqu'à sa fermeture en 1723.
L'incendie du château de Luneville en 1719 fut le début d'un programme de décoration par Boffrand (premier architecte du Duc de Lorraine) qui entraina la manufacture dans une production de qualité semblable à celle de Paris ou des Flandres. Sisgisbert Mengin un nancéien qui fut en apprentissage chez Mité à Nancy, forma une société avec Bacor est le 14 mars 1718 ils signèrent pour dix ans un traité qui fonda la manufacture.
Mengin donna une participation de 3000 livres et Josse Bacor apporta son savoir faire puisqu'il était lui même issu d'un dynastie de tapissiers. La mésentente entre les deux associés, la compression budgétaire du Duc de Lorraine, mirrent fin à cette manufacture.
Elle aura produit deux séries de portières aux trophées turcs les deux dernière pièces et prit fin de la sorte l'activité de la manufacture de Lunéville car l'année suivante Bacor et ses métiers furent transférés à la Malgrange. La manufacture lunévilloise n'a peut-être produit que ces vingt tapisseries mais grâce à José Bacor, il s'agit de chefs-d'oeuvre.
Atelier de la Malgrange Cet atelier fut créé juste après la fin de la manufacture de Luneville en 1723 pour continuer à fournir en Tapisseries du Duc Léopold qui ne voulait pas se séparer de Josse Bacor. L'activité de cet atelier se termina en 1737. Les ducs de Lorraine possedaient un manoir aux portes de Nancy au lieu dit de "la Malgrange". Cette ancienne demeure ducale abrita les ateliers. La plupart des liciers qui allaient se rattacher à la cause de cet atelier vinrent des manufactures de Nancy et de Luneville. Il s'agissait d'un atelier très modeste. Les métiers et la matière première étaient fournis par le Duc. Les ateliers de la Malgrange fermèrent en mars 1737.
Production:
Seconde tenture des mois grotesques.
Aubusson L'origine de la tapisserie Marchoise date de la nuit des temps malgré peu de témoignages. On sait qu'il existait des ateliers en activité. L'arrivée d'Henri IV au trône de France qu'apporta la stabilité. De plus l'Edit de 1601 qui interdisant l'entrée en France de tapisseries étrangères permit aux marchois un essor économique et une prospérité. Louis XIV, fervent amateur de tapisserie institua la manufacture royale de Tapisserie en 1689 sous la haute autorité de Colbert. Ceci dura peu de temps car la révocation de l'édit de Nantes fit fuir les lissiers de France.
Felletin
Felletin devint un manufacture royale en 1689. Un arrêt de 1742 obligea les liciers de Felletin à mettre une lisière brune autour de leur pièce. En 1751 la ville comptait 60 fabricants pour 334 ouvriers travaillant sur 181 métiers. La production chuta au profit d'Aubusson. En 1780 la manufacture de Felletin avait 22 liciers qui faisaient travailler 270 ouvriers pour 108 métiers la plupart en basse-lice et huit en Haute-lice.
Fabrique du louvre Créee par henri IV
Fabrique du Faubourg Saint-Antoine(1613)
Fabrique de la trinité
Fabrique du Faubourg Saint Germain
Toulouse
Nevers
Orléans
Grande Bretagne
Londres(Mortlake) De splendides tentures furent tissées en Angleterre. La création des ateliers de Mortlake se fit sous le reigne de Jacques Ier(XVII). Le sir Francis Crane en fut le directeur.L'essor de la manufacture se fit sous la tutelle du prince de Galles le Roi Charles 1er. Il y aura des productions de tentures d'après Raphaël. Amoirie : Ecu de st George (croix carré)
Production:
La tenture de vulcain et venus
Les douze mois
L'histoire de Hero et Leandre
Les chasses
Les sens
Le triomphe de Jules césar
L'histoire d'achille (Rubens)
Oeuvres que l'on peut voir au Musée Ernest Rupin à Brive. La manufacture ferma en 1703.
Pays Bas
Amsterdam
Delft
Russie
Manufacture de Saint Pétersbourg Il faut rendre hommage à la fabrique impériale de tapisseries de Saint-Pétersbourg, dont on cite un beau spécimen représentant un roi porté par deux maures, ayant un cadre doré pour bordure et signé en Russe: A St Pétersbourg année 1741, inscription accompagnée d'un écusson avec les lettres PEB enlacées.
Allemagne
Munich Les ateliers de Munich, dirigés par un ancien lissier des Gobelins nommé Santigny, existaient encore au début du XIX. Ils s'illustrent par la production d'une pièce représentant " Le banquet des Dieux " portant la date de 1802. Cette tapisserie exposée au musée national Bavarois marque la fin de la manufacture Allemande.
Dresde
Italie
République de Sienne
Mantoue
Florence
Rome La manufacture romaine, dont la fabrication avait été suspendue par la révolution et l'exil du pape, fut rouverte par Grégoire XVI en 1831. Cet atelier qui ne travaillait guère que pour le Vatican se trouvait placé en 1870 sous la direction du Chevalier Pierre Gentili.
Turin L'atelier de Turin ferma en 1832. Il employait quatre liciers et un apprenti. Après une tentative de réorganisation en 1823, la manufacture ne comptait plus que cinq ouvriers placés sous la direction de Bruno avec un budget de 15000 frs
Les modernes
Manufacture nationale des Gobelins 42, avenue des Gobelins 75005 Paris Tél: 0144085200 La manufacture saint- jean sarl 3 rue St Jean 23200 Aubusson tel: 0555661008 Fax:0555838613
Halluin
Craye
Metrax-comag
Aubusson(Robert four)
Les tissage de l'art de lys(Goblys)
Vue en cour et les plus connue
· La Dame à la licorne, tapisseries du Moyen Âge. salle ronde de l'Hôtel de Cluny à Paris. tissée en Flandre au XVème siècle, à partir de cartons réalisés à Paris.
La vue la vertu "A mon seul désir", fin XVe siècle
L’ouïe l’odorat
Le toucher le gout
On admet maintenant que ces tapisseries représentent les Cinq Sens, facilement discernables malgré leur symbolique discrète.
La vue est symbolisée par l'attitude de la licorne contemplant son image dans le miroir que lui tend la dame. Pour l'ouïe, la jeune femme tient un petit orgue. Le goût est évoqué par le geste de la suivante qui tend une coupe à sa maîtresse; de plus, le singe s'apprête à goûter un fruit, et le lion montre des signes de gourmandise. Dans la quatrième, l'odorat, la dame tresse une guirlande, et le symbole est accentué par la mimique du singe respirant une fleur.
Au cinquième tableau, le toucher, la dame effleure d'une main la corne de l'animal au pouvoir magique et, de l'autre, elle tient fermement la hampe de l'étendard.
Quant à la sixième Tapisserie, connue sous le vocable "à mon seul désir", elle pourrait être une sorte de conclusion philosophique : la dame ne choisirait pas un bijou dans le coffret que lui présente sa suivante, mais, au contraire, y déposerait, en signe de renoncement, le collier qu'elle porte dans les cinq autres tapisseries. Selon certains auteurs, cette sixième tapisserie serait l'entendement, vertu qui, avec la vue et l'ouïe, définit les choses de l'esprit, alors que toucher, goût, odorat sont des sens de la matière.
Dans une île bleu-nuit, flanquée de quatre essences d'arbres différentes (pin, chêne, oranger et houx), on distingue la silhouette élancée d'une jeune femme élégante… La tapisserie représentant la Dame à la Licorne fait partie d'une série de six, dont l'histoire est longue et mouvementée.
Cette tapisserie a inspiré les auteurs de divers œuvres littéraires :
Les Dames à la licorne, de René Barjavel et Olenka De Veer ;
La Belle à la Licorne, de Franck Senninger ;
La Dame à la Licorne, de Tracy Chevalier ;
À mon seul désir, de Yannick Haenel (Argol, 2005).
· le Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine qui abrite le Chant du monde à Angers
Le Chant du monde est un ensemble de dix panneaux de tapisseries créées par Jean Lurçat. Commencé en 1957, c'est le plus grand ensemble contemporain de tapisseries (80 mètres de long sur 4,50 m de haut), il est exposé au Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine à Angers. Les dix panneaux de tapisserie évoluent progressivement de la destruction à la vie. Jean Lurçat met en scène la Mort, la bombe atomique, le drame d'Hiroshima (ensembles La grande Menace, l'Homme d'Hiroshima, le Grand Charnier, la Fin de Tout), pour célébrer ensuite l'harmonie avec la création, l'intelligence humaine à la conquête de l'espace, et conclure par une ôde à la poésie (ensembles l'Homme en Gloire, la Conquête de l'Espace, Champagne, la Poésie).
1956-1957 :
Début de la "Joie de Vivre" qui deviendra "Le Chant du Monde" ; ensemble de tapisseries qui seront tissées à Aubusson chez Tabard, Goubely et Picaud.
Tissage de l'ensemble "La Grande Menace" :
"La Bombe Atomique" (4,40 x 9 m)
"L'Homme d'Hiroshima" (4,40 x 2,90 m)
"La Fin de Tout" (4,40 x 2,25 m)
1958 : Suite du "Chant du Monde" :
Tissage de l'ensemble "La Tenture des Soleils" :
"L'Homme en Gloire dans la Paix" (4,40 x 13,20 m)
"L'Eau et le Feu" (4,40 x 5,90 m)
1959 : Poursuite du "Chant du Monde" :
"Le Grand Charnier" (4,40 x 7,40 m)
"Champagne" (4,40 x 7.00 m)
1960 : Huitième panneau du Chant :
"La Conquête de l'Espace" (4,40 x 10,35 m)
1961 : dernier élément du Chant tissé de son vivant :
"La Poésie" (4,40 x 10,40m)
1963 : Première présentation du "Chant du Monde" à Annecy.
1965 : compose "Ornomentos Sagrados" (4,40 x 10,50m), dixième tenture du Chant terminée après sa mort.
1966 : Grâce à Madame Simone Lurçat, le "Chant du Monde" est installé dans l'ancien hôpital Saint-Jean, à Angers.
· l'Atelier Musée Jean Lurçat,dans le château de saint-Laurent à St Laurent les Tours dans le nord du Lot, musée départemental préservant la demeure que l'Artiste acquit en 1945, et portant témoignage dans un site médiéval exceptionnel, de vingt ans de vie de Jean Lurçat et d'un demi siècle de son travail artistique et quotidien
· La Tapisserie de l'Apocalypse, (ou Tenture de l'Apocalypse) à Angers
La Tapisserie de l'Apocalypse s'inspire de manuscrits à miniatures[1] illustrant le texte de l'Apocalypse de Jean, d'après des cartons de Hennequin de Bruges, peintre attitré du roi de France Charles V. C'est le plus important ensemble de tapisseries médiévales existant au monde.
· Tapisserie de Bayeux
La Tapisserie de Bayeux n'est pas, à proprement parler, une tapisserie ; en effet, elle relève de la broderie, de huit teintes naturelles de laines sur des pièces de lin bis a été confectionnée entre 1066 et 1082, peut-être en Angleterre pour décorer le palais épiscopal de Bayeux. Elle est divisée en une série de panneaux, d'une longueur totale de soixante-dix mètres pour une hauteur de cinquante centimètres[2]. Chaque scène est assortie d'un commentaire en latin. Il faut aussi remarquer que la broderie est amputée. Sa fin est perdue mais elle devait se terminer, d'après tous les historiens, par le couronnement de Guillaume. Six cent vingt-six personnages, deux cent deux chevaux et mules, cinq cent cinq animaux de toutes sortes, trente-sept édifices, quarante-neuf arbres… Au total, mille cinq cent quinze sujets variés fournissent une mine de renseignements sur le XIe siècle.
By Louloux.
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2 commentaires:
Un site qui parle d'un cartonnier qui a aussi beaucoup produit : Elie GREKOFF
http://www.elie-grekoff-com
Et si vous vous l'aider il sera enchenté de consolider le recensemment des oeuvres tissées.
Lien erroné lire :
http://www.elie-grekoff.com
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